L'enfant de 3 à 6 ans

Publié le par parents-enfants

 

L’enfant à cet âge oriente spontanément toutes ses activités vers le jeu.


Jusque 3-4 ans, il jette les blocs dans toutes les directions plutôt que de les utiliser pour faire une tour. Quand il joue dans le sable, il touche et lance le sable, mais ne construit pas un château. Ces jeux exercent ses fonctions sensori -motrice.

De 2 à 5 ans, l’enfant est plutôt dans des jeux de fiction : il imite des actes ayant une signification sociale. D’ailleurs, très souvent, il joue avec ses copains-copines d’école sans qu’ils ne soient présents. Il fait comme si…

De 3 à 7 ans,  l’enfant est plus dans les jeux de construction qu’auparavant. Il va beaucoup plus facilement finir son puzzle sans s’interrompre et change moins souvent d’activité.  Le fait de changer d’activité très souvent disparaît vers l’âge de 6 ans.  A partir de 6 ans, il est plus stimulé par le but à atteindre.

L’enfant de 3 à 6 ans a besoin de bouger, d’être en mouvement perpétuel. Il éprouve du plaisir à se dépenser physiquement.

L’enfant de 3 à 6 ans a des comportements typiques : exhibitionnisme, voyeurisme… Il s’intéresse à l’origine des enfants et élabore ses théories par rapport à la conception.

Le développement social : la tendance à aller vers l’autre se développe de 3 à 7 ans.  Inutile donc d’attendre de votre enfant qu’il joue avec les autres avant 3-4 ans.  Ce n’est qu’à partir de cet âge là qu’ils ont plaisirs à jouer ensemble.

Comment punir un enfant de cet âge ?


Immédiatement : une punition appliquée plusieurs heures après l'acte qu'elle vient sanctionner a perdu tout son sens. Et si elle n'est pas applicable dans l'instant, vous devez pouvoir l'énoncer sans délai : « Tu vas trop loin, nous n'irons pas au manège cet après-midi. » 

Ensuite, vous devrez vous tenir à ce que vous avez annoncé, sinon vous ôtez tout son poids à la punition et par la suite, vos avertissements risquent de ne pas être entendus. 

Votre punition doit également être proportionnée à l'acte qu'elle sanctionne :
 pas question de priver votre enfant de sa fête d'anniversaire parce qu'il a piqué une colère au supermarché ! Enfin, n'oubliez pas que vous punissez ce qu'a fait votre enfant, pas ce qu'il est. Il doit savoir que, malgré la punition, vous l'aimez toujours autant !

Des punitions constructives : plutôt que des mots blessants ou une fessée devant tout le monde qui laisseront des traces douloureuses dans la mémoire de votre enfant et ne lui apprendront rien, laissez-lui la possibilité de corriger le tir. Une punition en forme de réparation permet non seulement d'établir un lien entre la bêtise et sa sanction mais aussi de déculpabiliser l'enfant. 

Quelques euros de son argent de poche pourront ainsi venir réparer le bris de votre lampe de chevet. S'il est suffisamment grand, n'hésitez pas à associer votre enfant à sa punition : « qu'est-ce que tu proposes pour réparer cette bêtise ? » C'est un bon moyen de le responsabiliser. 

Enfin, les excuses sont indispensables : elles mettent tout le monde à égalité et permettent de repartir sur le bon pied. Attention, si les punitions sont parfois nécessaires, n'oubliez pas cependant de féliciter les bons comportements, d'applaudir les réussites et de marquer votre satisfaction à chaque fois que c'est possible. Votre enfant ne doit pas penser que le seul moyen d'attirer votre attention, c'est de mériter une punition !

 

 

L’âge des pourquoi ?

 

A raison de 10 pourquoi par minute, vous êtes en droit de vous demander…pourquoi votre enfant demande pourquoi ?

Les pourquoi de l’enfant sont indispensables à la construction de sa personnalité.

C’est une façon pour lui d’entrer en dialogue avec vous, d’apprendre pleins de choses, d’acquérir de la maturité.

C’est aussi une façon pour lui de se situer en vous testant : est-ce que vous savez répondre aux questions simples ? compliquées ? Votre enfant juge aussi par la même occasion votre honnêteté.

Donc, ne l’envoyez pas paître même si vous êtes lassée de répondre, il en va de son développement.

De plus, la curiosité bien employée permet à tous d’évoluer.

Faîtes de chaque « pourquoi » une occasion de lui expliquer les choses (différences ethniques, culturelles, religieuses….).

 

 

L’apprentissage de l’hygiène


Votre enfant connaît déjà les règles d’hygiène : prendre un bain tous les soirs, se laver les dents (depuis qu’il a 2 ans), se laver les mains avant chaque repas et après être allé aux toilettes.

Maintenant, c’est à lui de prendre l’initiative des gestes d’hygiène au quotidien.

A cet âge, il doit aller de lui-même se laver les mains.

 

Il doit commencer à apprendre à se savonner seul dans le bain les différentes parties du corps, mais également à mettre le linge sale dans la bannette à linge. Ces gestes là aussi font partir de l’hygiène de l’environnement.

De plus, cela permet de responsabiliser l’enfant avec ses propres affaires. Et c’est un excellent début pour la suite.

 

A partir de cet âge là, seul le shampooing nécessite que vous vous en occupiez personnellement.

 

Dans tous les cas, il est nécessaire de donner l’exemple. Votre enfant suivra beaucoup plus facilement.

 

La politesse, ça commence dès maintenant

 

Entre 3 et 6 ans, cela se traduit essentiellement par l’assimilation des bases : dire “bonjour”, “au revoir”, “s’il vous plaît”, “merci”... Et c’est entre 4 et 5 ans que ces marques de politesse deviennent véritablement des réflexes, des automatismes.

 

Vous aurez beau être les parents de l’enfant le plus docile du monde, il y a certaines phrases ou certains mots que vous devrez répéter tous les jours : “qu’est-ce qu’on dit ?”, “dis ‘au revoir’”...

Si cette tâche vous paraît extrêmement redondante, elle contribue pourtant à l’éducation de votre enfant. Petit à petit, il anticipera vos réflexions en prononçant les mots magiques. À force de persévérance, tout deviendra vite un réflexe !

 

Le meilleur moyen d’inculquer les bonnes manières, c’est encore de donner l’exemple. Même si, comme tout le monde, il vous arrive de temps à autres de négliger quelques règles de politesse, il vous faudra faire attention à l’attitude que vous adopterez en compagnie de votre enfant. Car il reproduira plus facilement le pire que le meilleur !

 

Publié dans Dossier Parents

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